À l’origine, les réseaux sociaux permettaient principalement aux utilisateurs de communiquer avec leurs proches. Mais aujourd’hui, on peut également s’en servir pour se divertir, créer des pages professionnelles, ou encore pour lancer ou participer à un mouvement spécifique.
Début décembre, Anna DeWitt, qui se trouve derrière le compte Twitter Comtesse de Loynes (@CtesseDeLoynes) a dénoncé l’existence d’une communauté de pédophiles exprimant librement leur attirance pour de jeunes enfants. Comment les reconnaître ? Ils laissent tout simplement le hashtag #MAP sur leur passage.
MAP est l’acronyme de « Minor Attracted People » ou « personne attirée par des mineurs » en français.
La majorité des profils se servant de ce hashtag appartiennent à des pédophiles assumés. Ils peuvent toutefois être divisés en deux catégories : les pédophiles non criminels, et les pédophiles criminels, ces derniers soutenant que la pédophilie est une orientation sexuelle normale.
En revanche, les pédophiles non criminels sont attirés par de jeunes enfants, mais refusent de passer à l’acte parce que ce serait immoral et illégal. Ces derniers se servent des réseaux sociaux pour en discuter et pour trouver un soutien lorsque la tentation devient oppressante.
L’un d’entre eux, David, a expliqué qu’ils avaient créé une organisation nommée B4U Act, qui met en relation les médecins et les pédophiles, afin d’éviter tout passage à l’acte.
Si certains membres de la communauté MAP sont contre la pédocriminalité, ce n’est malheureusement pas le cas de tout le monde.
Certains partagent des dossiers rédigés par des pseudo-spécialistes qui vantent le « droit des enfants à avoir une vie sexuelle active ».
Ces derniers n’évoquent pas les relations entre adolescents consentants, mais entre mineurs et majeurs. Une stratégie qui a pour objectif de banaliser des actes criminels.
En outre, des extraits de journaux ainsi que des podcasts défendant la pédocriminalité ont également été découverts.
Numerama rapporte notamment que dans l’une des vidéos, deux hommes déclarent que les enfants sont uniquement traumatisés par les actes pédophiles parce qu’on leur « a appris qu’il fallait être traumatisés ».
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